Avoir son propre potager permet quelques moments de détentes en extérieur avec la récompense finale de récolter de bons aliments en récompense du travail fournit. Depuis quelques années, on constate une recrudescence du phénomène de la part d’un public désireux de vivre plus sainement et en quête de reconnexion avec la terre.
Malheureusement il n’est pas toujours facile quand on est non-initié de faire le tri entre le vrai et le faux quand on recherche des informations concernant la mise en place d’un espace de culture. Dès lors, voici un petit article qui vous aidera à mettre en place correctement votre projet.

Introduction
Un potager est un espace de culture pour des plantes à production alimentaire et destiné généralement à la consommation familiale ou communautaire. Le potager en plus de l’intérêt nourricier, peut également agir en faveur de la biodiversité, être ornemental et éducatif ! Les plantes courantes dans la culture potagère sont fréquemment désignées comme plantes potagères, on y retrouve toutes une série de légumes, petits fruits et plantes aromatiques. Le potager se trouve parfois agrémenté d’accessoires utiles tel qu’abris à hérisson, nichoirs à insectes, proximité d’un compost, etc.

Bien choisir la localisation du potager
Une base sacrée dans la mise en place du potager résidera dans le choix de l’emplacement ! Il faudra quand même un minimum d’ensoleillement pour la plupart des plantes potagères et éviter la concurrence avec les grands arbres qui auront tendance à monopoliser une grande partie des ressources. Idéalement on s’assurera que la zone de terre reste fraîche la plupart de l’année.
Attention à ce que le terrain ne soit pas trop en pente et protégé des vents. Pensez également à vous assurer d’avoir un accès correct et de l’espace en suffisance pour ne pas être gêné durant vos séances d’entretiens. Pensez également à avoir un accès facile à l’eau et prévoyez éventuellement l’usage d’une serre qui peut s’avérer utile pour les cultures nécessitant plus de protection contre le froid ou le vent.

Choisir ses cultures
Tout ne pousse pas n’importe où, ni n’importe comment. Une fois qu’estimer le potentiel de son terrain, il faut pouvoir jauger de son adéquation avec les cultures voulues. Regrouper les plantes aux besoins similaires et n’oubliez pas de favoriser les interactions utiles ! Vous pouvez également intégrer quelques plantes pour leurs propriétés auxiliaires. Au besoin, faite un plan de votre projet pour vous aider à clarifier celui-ci.

Avoir une bonne terre
En permaculture, on évitera de retourner la terre afin de ne pas perturber la biomasse utile qui se répartie selon une structure précise dans le sol. On ameublira éventuellement les 10-15 cm en surface pour favoriser le semis ou la plantation et/ou incorporez des éléments nourriciers.
Il peut d’ailleurs être utile de procéder à une analyse de terre au préalable afin de pouvoir identifier différents paramètres de base qui permettront de réaliser le travail de celle-ci de manière adéquate. En fonction de son type de terre, on peut utiliser divers éléments afin d’améliorer celle-ci tels que le compost, un paillage en bois de feuillus, des cendres, du sable, du fumier, de la chaux d’algue bio, du basalte etc.

Création de parcelles
La création de parcelles permet d’agencer l’aspect pratique de son travail, ainsi que d’optimiser les conditions de cultures. On retrouve tout une série de types de parcelles différentes. Dans l’idéal, il faut viser à faire des parcelles entre 120 et 150 cm de large et éviter d’avoir à marcher dessus pour ne pas écraser la terre, ce qui diminuerait son aération et le travail de la biomasse utile. Placer les plantes les plus hautes au centre afin de faciliter l’accès général et n’hésitez pas à optimiser la place en plaçant un treillis ou des suspensions afin de guider vos plants.

Pailler le sol
On ne le dira jamais assez mais le paillage vous permettra de garder l’humidité, de limiter les adventices, de favoriser la biomasse utile, de garder de la stabilité en termes de température, d’enrichir la terre et pour certains paillages on pourra même rajouter l’éloignement des limaces et escargots.
Bien estimer ses ambitions
Il vaut mieux se fixer un objectif restreint et y parvenir, que de vouloir se lancer un défi absolument et risquer de terminer sur un échec. Tâcher également de garder ce “travail” comme un moment de détente plutôt que comme une contrainte. En effet, l’état d’esprit dans lequel vous allez prestez votre réalisation influencera pour beaucoup dans le succès de celle-ci.
Si vous débutez, voici une petite liste de suggestion de cultures faciles pour vous faire la main :
- Radis ;
- Concombres ;
- Pois mange-tout ;
- La laitue ;
- Tomates cerises ;
- Carottes ;
- Pommes de terre ;
- Cresson ;
- Oignons et échalotes ;
- Les Vivaces aromatiques : menthes, ail des ours, romarin, livèche, cerfeuil perpétuel (myrrhis odorata) ;
- Petits fruits : groseillier, cassissier, aronies à baies noires, fraisiers, framboisiers, etc.