La consoude officinale (Symphytum officinalis) est une plante indigène de la famille des boraginacées (Bourrache, Myosotis, Vipérine, etc.) qui à tout pour plaire ! Comestible, médicinale, mellifère, engrais vert… Vous avez toutes les bonnes raisons de l’installer chez vous.

Présentation de la consoude
La consoude est une plante vivace dont le nom dérive du latin Consolidare (consolider/raffermir) en raison de ses propriétés cicatrisantes. Selon la souche et les caractéristiques dans lesquelles elle évolue, elle fera une taille entre 30 et 130 cm. Elle est d’ailleurs assez variable et s’hybride facilement avec d’autres espèces du même genre (symphytum azureum et symphytum ibericum). Elle pousse dans la quasi-totalité de l’Europe et traverse les zones tempérées d’Asie jusqu’en Chine.
Elle possède un gros potentiel nectarifère qui alimente les bourdons dans un premier temps et souvent les abeilles dans un second (les premiers perçent un trou à la base de la corolle pour accéder plus rapidement à la nourriture et ce trou permet ensuite aux abeilles de profiter de la fleur). Ce nectar très nutritif en fait une alliée importante des animaux butineurs.
La consoude est parfois utilisée pour l’alimentation du bétail ainsi que pour l’alimentation humaine. Il faut cependant faire attention à ne pas la consommer régulièrement et surtout pas crue, car elle contient des agents toxiques pour le foie à haute dose.
On produit un purin de consoude afin d’amender les cultures. C’est une recette connue depuis longtemps qui à largement fait ses preuves grâce à ses apports variés.
Comment réaliser un purin de consoude ?
Pour 1 litre de purin de consoude, faites macérer 100 gr de feuilles hachées dans 1 litre d’eau (préférence pour l’eau de pluie) que vous contiendrez dans une bouteille en plastique. On attend en général une dizaine de jours à 20° en secouant de temps à autre le mélange. Lorsque le dépôt de feuilles se concentre dans le fond de la bouteille et que l’eau s’est colorée, le purin est prêt. Il reste à la diluer dans 9 litres d’eau pour obtenir 10 l d’eau prête aux arrosages.
En plus de nourrir les plantes, cette action aura également l’avantage d’éliminer certains parasites.
À ajouter aussi que naturellement et ce grâce à sa racine profonde, la consoude officinale agit comme une pompe à nutriments en faisant remonter les éléments minéraux partit en profondeur dans les sols et qui profite dès lors aux plantes environnantes qui disposent quant à elles de racines moins profondes.

Propriétés médicinales
Du point de vue médicinal, la majorité de l’Europe a légiféré l’emploi de la consoude pour les seuls usages externes. L’allantoïne présente dans sa sève permet un renouvellement plus rapide des cellules du corps, mais la plante présente également des propriétés émollientes, anti-inflammatoires, cicatrisantes, astringentes, etc.
On l’utilise donc pour toute sorte de problème dermatologique (eczéma, dermatite, gerçure, mauvaise cicatrisation, brûlures, etc.) mais également pour les fractures, luxations, gonflements musculaires, hématomes, etc.
Pour prospérer la consoude n’est pas difficile. On peut l’utiliser aussi bien en abord d’étang que dans un massif entre ombre et soleil et aussi bien en terre de jardin qu’en terreau.
Quelques variétés
- Symphytum officinalis X caucasicum variegatum : la consoude panachée.
- Symphytum officinalis var patens : fleurs mauves.
- Symphytum officinalis “Bee Darwin” : un cultivar aux fleurs blanches rayées de pourpres.
- Symphytum rubrum : Croisement entre Symphytum ibericum et Symphytum officinalis.
- Symphytum officinalis argenteum : feuillage panaché blanc.
- Symphytum officinalis “Aureum” : feuillage panaché jaune vif.
- Symphytum bocking 14 : hybride anglais à destination fourragère et stérile.
Retrouvez notre magnifique cultivar ! La consoude “White Lips”.