Les rosiers sont un classique au jardin, il faut dire qu’ils sont déclinés en une quantité astronomique de variétés diverses. Malheureusement cet essor créatif de la part des horticulteurs et la production à la chaîne font que beaucoup de ces variétés se montrent assez fragiles et sensibles. Certaines variétés sont tellement dégénérées qu’il est quasiment obligatoire de les traiter régulièrement tant leur métabolisme est affaibli. Heureusement il existe également beaucoup de variétés intéressantes qui se montrent robustes et esthétiques ! Aujourd’hui nous aurons à cœur de vous parler des rosiers botaniques que l’on trouve à l’état sauvage, qui mêlent agréablement la beauté à la solidité.

Avantages des rosiers sauvages
Comme annoncé dans l’entête de l’article, les rosiers sauvages sont robustes ! Ils peuvent se passer de tailles et de fertilisations et l’on peut souvent être étonné de leurs capacités d’adaptations. Les feuillages sont souvent denses et les fleurs simples sont presque toujours parfumées.
Leur esthétique varie selon les espèces, l’on peut retrouver des tiges violacées et un feuillage bleuté chez Rosa glauca, un feuillage plein de reliefs et de géométrie chez Rosa prumula ou encore une abondance de fleurs chez Rosa multiflora.
Présentation de certaines espèces
Rosa glauca
Originaire des régions montagneuses d’Europe, c’est un arbuste qui est décoratif tout au long de l’année grâce à son feuillage bleu et ses tiges rouge violacé. Il fleurit en fin de printemps et la teinte de sa fleur accompagne agréablement la coloration du reste de la plante. Il supporte très bien la sécheresse.

Rosa canina
Il s’agit du rosier indigène de France et de Belgique. Espèce héliophile (qui aime le soleil), il est souvent utilisé en porte-greffe pour sa résistance au calcaire, il n’en est pourtant pas dénué de charme ! Il est répandu dans la quasi-totalité de l’Europe ainsi qu’en Afrique du Nord et tout une partie de l’Asie occidentale. Il se décline en de multiples variétés chez les cultivateurs spécialisés (“Alba”, Hibernica, marginata,…) et est utilisé dans la création de plusieurs variétés améliorées pour renforcer leur adaptabilité.

Rosa rugosa
Espèce assez courante dont les fruits décoratifs sont assez volumineux est un dur à cuire originaire des régions côtières de l’Extrême-Orient. Son adaptabilité et sa résistance est telle qu’il est considéré comme espèce invasive à différents endroits. En Belgique et en Finlande par exemple, il est officiellement interdit de la planter sur le littoral.

Rosa gigantea
Comme son nom l’indique, il s’agit du plus grand des rosiers (il peut atteindre 20 m de haut). Il est originaire des contreforts de l’Himalaya, mais on le retrouve également en Chine et en Birmanie. Il semble que ce soit une espèce issue d’une hybridation spontanée. Il est à l’origine de la prestigieuse variété “Belle Portugaise”.

Rosa gallica
Appelé “Rosier de France” c’est une espèce robuste qui apprécie les sols légers et les expositions ombragées. Déjà cultivées par les Romains, une très grande majorité des roses modernes contiennent un pourcentage issu de cette espèce.

Rosa sericea
Un rosier très épineux, mais avec une allure unique ! Le cultiver pteracantha est très remarquable grâce à ses aiguillons presque transparents et ses jeunes pousses rouge vif !

Rosa foetida
Floraison jaune unique parmi les espèces sauvages. Originaire du Caucase, il est assez rare en commerce du fait de son parfum peu agréable.

Rosa multiflora
Espèce parente des variétés grimpantes, ce rosier possède des épines recourbées qui lui servent de points d’accroches pour agripper ses supports. Son abondante floraison en fait un must pour les amateurs.
