Le pommier domestique est connu et apprécié depuis la préhistoire. Avec plus de 40 espèces sauvages et près de 20 000 variétés, c’est un arbre fruitier qui offre une multitude de possibilités au niveau adaptabilité et des différents types de fruits. Petit tour d’horizon pour nous y retrouver quelque peu.

Les pommiers appartiennent à la famille des Rosacées (Fraisiers, benoites, potentilles, rosiers, etc.). L’espèce la plus importante pour l’alimentation humaine est le pommier domestique qui descendrait du Malus sieversii, une espèce sauvage originaire d’Asie centrale. Certaines variétés comme la Granny Smith pourraient avoir été obtenues par croisement avec nos pommiers indigènes (Malus sylvestris). Les pommiers sont cultivés principalement pour leurs fruits, mais il existe également des variétés orientées pour la pollinisation, le bois ou l’ornement (pommiers à fleurs ou à fruits décoratifs).

Le très grand nombre de variétés différentes de pommiers s’explique par la structure génétique particulière de ses chromosomes, en général peu exigeant, ils apprécient néanmoins une terre à PH neutre, drainée et riche. Même si la taille n’est pas indispensable, elle sera néanmoins recommandée afin de régulariser la production de fruits tout au long des ans. Son nom vient de Pomona qui était la déesse des fruits chez les romains.
On distingue les différentes variétés de pommiers selon plusieurs critères, mais voici un petit classement de variétés remarquables en fonction de la période de récolte et de leurs durées de conservation.
Pommes dites précoces
Ce sont des pommes dont la récolte commence au mois d’août et qui se consomment dans les jours et semaines suivant la récolte.
Exemples :
- Gala : fruits rouges et sucrés, production généreuse, mais sensible à la tavelure (maladie spécifique des pommiers et poiriers).
- Initial : fruit massif, résistance accrue au froid et résistant à la tavelure.
- Transparente de Croncel : Calibre moyen, bonne production et résistance aux maladies en général.
Pommes de mi-saison
Récolte en mi-septembre et conservation jusqu’à deux mois après récolte.
Exemples :
- Reine des reinettes : fruits parfumés pouvant devenir farineux avec le temps, idéale comme fruit à cuisiner. Peu sensible, il a cependant tendance à laisser tomber ses fruits une fois que ceux-ci arrivent à maturité.
- Cox’s Orange : Star des vergers anglais, joli fruit jaune strié de rouge, sujet à l’alternance, mais considéré comme l’une des meilleures variétés à croquer. Faible sensibilité aux maladies.
- Belle de Boskoop : traditionnelle de Belgique et du nord de la France. Excellente pomme à croquer et à cuire légèrement acidulé. Sensible à l’alternance et aux gelées tardives.
Pommes de conservation
Récolte en octobre et bonne à conserver tout l’hiver
Exemples :
- Jonagold : sensible au climat chaud, c’est une pomme délicieuse idéale à croquer ou en pâtisserie. Croissance rapide et production généreuse. Peu sensible à la tavelure.
- Ariane : variété récente et développé pour ses qualités de résistance, sa production est régulière et il est doté d’une bonne croissance.
Nous vous recommandons d’éviter certaines variétés connues tels que Golden Délicious (Conditions de cultures strictes pour obtenir une pomme valable) ou Granny Smith (sensibilité accrue aux maladies ) ou encore Cripps pink (qui a donné la Pink Lady) dont la croissance lente se fait en climat chaud avec une protection régulière contre la tavelure.
En Belgique l’institut horticole de Gembloux met à disposition un programme de conservation de variétés anciennes et résistantes à destination des particuliers. Ces pommiers sont souvent plus adaptés aux terroirs et résistants. L’institut propose un suivi et des conseils pour vous aider à choisir vos arbres.

https://certifruit.be/liste-des-varietes/pommiers/pommiers-rgf-gembloux/